Festival International du Film de La Roche-sur-Yon -

Au début de la saison estivale, les habitants de la station balnéaire d’Amity sont mis en émoi par la découverte du corps mutilé d’une jeune vacancière. Pour Martin Brody, le chef de la police, la jeune fille a été victime d’un requin. Il décide alors d’interdire l’accès des plages mais se heurte à l’hostilité du maire uniquement intéressé par l’afflux des touristes. Pendant ce temps, le requin continue à semer la terreur le long des côtes…

« Voyez-le avant de vous baigner !, disait à l’époque, à l’été 1975, la promotion de ce film promis à un succès exceptionnel et considéré aujourd’hui comme le premier des blockbusters. À quoi tient que ce simple récit d’épouvante ait pu, à partir d’un scénario de série B et d’un tournage chaotique, susciter un pareil effroi parmi son public d’hier et d’aujourd’hui ? À l’emprise exercée d’emblée par son monstre, ce grand requin blanc condamné par le succès du film à la postérité que l’on sait. Postérité indue, les scientifiques et autres défenseurs des animaux ont raison de le rappeler. Car le requin de Spielberg, s’il vient du fond de l’océan, n’a pas grand-chose d’un poisson : c’est une créature purement mythologique, l’expression mécanique et muette de nos terreurs les plus enfouies — l’idée même de ces profondeurs qui, toujours, menacent de nous engloutir. »
Jérôme Momcilovic, Dossier enseignant Lycéens et apprentis au cinéma

Interdit -12 ans